Moto amemi maki abundaka te, proverbe en lingala, la langue bantoue parlée à Kinshasa. De retour d’un voyage à Kinshasa, ville qu’il connaît bien pour y avoir vécu jusqu’à ses 14 ans, le pianiste Roberto Negro a eu envie de mettre en musique les mots du romancier congolais Fiston Mwanza Mujila. Une parole à la fois violente et fantasque, drôle et impitoyable, poétique et rugueuse. Sur ces textes, le compositeur veut du rythme, de l’âpre, comme le sont les mots du poète. Du son de la rue, rebelle et subversif. Kinshasa, ville furie, ville furieuse, ville foison. Des lieux, des sons et des fureurs qui inspirent. Pour ce voyage, le compositeur s’est adjoint les services de l’un de ses comparses habituels, le violoncelliste Valentin Ceccaldi. Un concert inclassable.
20h30 Durée 1h Renseignements 05.55.22.15.22 Tarifs de 5€ à 21€